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Avalon, le monde magique
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Avalon, le monde magique

VIP-Blog de neela
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  • Créé le : 01/04/2006 19:39
    Modifié : 29/07/2006 14:37

    Fille (32 ans)
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    Les fées

    01/04/2006 20:20



     

    Hébergement gratuit avec Mezimages.comLes fées

    Votre Les fées ont un nom qui dérive de fate, lui-même dérivant de toute une série de termes latins indiquant le destin, la fatalité. Les premières fées se nommaient d'ailleurs fatas. Mais les fées découlent également des nymphes. Si les fates apportent leur maîtrise du destin, leur mystère, leur divinité, les nymphes, présentes dans toute l'Europe sous diverses appellations (ondines, sylphes...) apportèrent leur beauté, leurs liens avec la nature, et un certain intérêt pour le sexe fort. Si, très longtemps, les fées furent uniquement féminines (les fadets et féetauds apparaissant tardivement), ce fut surtout parce que les moires étaient elles-mêmes des femmes. Dans les pays saxons, où faerie possède un sens plus large, les fées proprement dites sont plutôt appelées "fairy ladies". Une caractéristique des fées est la possession de pouvoirs magiques tels qu'ils les mettent au même rang que bien des dieux. Parfois, elles s'unissent à des humains, et se révèlent de parfaites épouses (jusqu'à ce que l'époux transgresse un interdit particulier). Vers la fin du moyen-âge, les fées sont réputées obéir à une reine, à la cour de laquelle elles doivent se rendre une fois l'an. Cette reine habite un pays appelé Féerie qui se trouve à peu près n'importe où : Une île, une autre dimension, sous terre, etc... Une fois l'an, également, toute fée doit se transformer en un animal quelconque, sous la forme duquel elle est, une journée durant, vulnérable à tout, y compris à la mort violente. Cette transformation est parfois incomplète et se répète une fois par mois ou par semaine (fées du Limousin ou du Poitou. Par exemple la célèbre Mélusine que bien des département s'approprient). Cette tradition et la précédente ne se retrouvent jamais ensemble au même endroit. C'est soit la reine, soit la transformation. Généralement, la reine se trouve, en France, au nord et à l'est, alors que la transformation est plutôt au sud et à l'ouest. Le temps s'écoulant, les fées, comme les dragons, perdirent une part de leur puissance. Certaines acquirent une famille (fadettes, lamignac...), mais beaucoup se comportèrent comme de simples membres du petit peuple. Elles se déclinèrent en de nombreuses variantes locales. Puis les fées donnèrent naissance à leurs derniers rejetons, toujours nommés fées, qui se mêlèrent aux derniers elfes. Ce fut surtout la littérature qui déclencha cette tendance : De petits humanoïdes féminins pouvant tenir dans la main, ailés, parfois lumineux, et souvent dotés de pouvoirs magiques. L'origine des fées se trouve dans la "décadence" de la civilisation romaine, lorsqu'une foule de sectes (dont le christianisme) se répandirent en occident. Dès lors apparurent, dans les campagnes, d'énigmatiques êtres féminins, qui remplaçaient les parques (aussi appelées "tri fata". On s'y retrouve), déesses d'une M. en perte de vitesse (il faut dire que les répressions des chrétiens contre les païens faisaient passer les précédentes persécutions des chrétiens par l'Empire pour d'aimables plaisanteries). Ces créatures, qui étaient déjà des fées (les fatas) prirent quelques attributs aux nymphes, ne serait-ce que pour avoir un caractère et une apparence (les parques étaient on ne peut plus mystérieuses). Une tradition répandue sur toute la côte atlantique de la France veut que les fées - quelqu'en soit le nom local - ne peuvent accoucher sans l'aide humaine, et qu'il suffit, généralement à cette occasion, de se frotter un oeil avec un quelconque objet fée (voire avec un peu de sang du placenta), pour pouvoir voir fées et féetauds malgré leur capacité d'invisibilité et de déguisements. Immanquablement, ceux-ci finissaient par arracher ou crever l'oeil trop clairvoyant. Cette légende se retrouve ailleurs, par exemple chez les dracs. Les fées sont souvent responsables du changelin, qui consiste à voler un enfant humain pour le remplacer par un des leurs. Les mâles peuvent porter des nom divers (fadet, féetiau...), mais le mot fée est également générique : Dire d'un fadet qu'il est une fée n'est pas faute. Les fées sont souvent appelées du nom de leur apparence (dame, demoiselle) ou de leur activité : Filandières, par exemple. Leur linge, à ce propos, est léger, impalpable, presque gazeux. Fée a longtemps été considéré comme synonyme de magique, enchanté. Il n'est ainsi pas rare d'entendre parler d'un cheval fée (par exemple Bayart), d'une épée fée. Il ne faut pas croire qu'une fée est cachée dedans, mais que l'arme et l'animal sont, tout simplement, magiques. Et même pas obligatoirement enchantés par une fée. Cela est également valable pour les innombrables "objets-démons" de notre littérature fantastique, qui découlent de la même confusion. A ce propos, on notera avec intérêt que les anglo-saxons, qui crachent (au figuré comme au "propre") sur les latins et vénèrent tout ce qui est supposé celte ou germain, font une certaine consommation "d'épées-démons" et Cie, tout en prétendant en être les inventeurs exclusifs (Qui n'a pas souri aux déclarations des admirateurs de M. Moorcock ?). Il suffit pourtant de plonger un peu dans leurs sources d'inspiration pour découvrir l'incroyable imagination des celtes, qui visiblement adoraient inventer des objets magiques. Par exemple l'épée Dainsler, qui infligeait des blessures impossibles à guérir et ne pouvait être remise au fourreau avant de tuer. Ou tyrfingr, cette autre épée (probablement germanique, si on en croit le nom : "Doigt de Tyr") qui tuait ses possesseurs et exterminait même leur lignée ! Voilà qui devrait peut-être en ramener certains à plus de modestie. A propos d'anglais, on remarquera que, chez eux, les fairies sont organisées plus strictement que sur le continent, avec une noblesse et même deux "cours" : La bonne et la mauvaise. Les fairies sont généralement décrites comme découlant d'une longue lignée, souvent des peuplades pré-anglo-saxonnes, mais il est probable qu'il ne s'agit que d'une version littéraire. Hébergement gratuit avec Mezimages.com






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