Une fée au prénom joli, s'est endormie Au seuil de mon ennui. Je lui suggère de s'éveiller, De visiter le clair de lune, les lacs antiques asséchés par la brume. Ses songes, satinés, dentelle d'amertume me peignirent des allégories. Une fée, venue d'une contrée oubliée, de moi s'est souvenue. J'en suis troublée, magicienne des ombres muettes et transcendantes Contez-moi ces veillées torrides où les sons épousent les mots éperdus, Où les danses rituelles fléchissent le pas des amantes. Une fée, reine d'une galaxie, à sonné au vantail de mes heures. Sur une faute commise, elle s'est installée. Galant, le passé s'est effacé, j'ai souri à AGLAE, Sa robe couleur d'éternité volant entre mes doigts songeurs. Une fée, ravissante déesse, a troublé les hypothèses. Une nuit de lune noire on la pria de réintégrer Son pays imaginaire " viens ! ", me dit-elle Et je partis, délaissant infortune et sortilège. 