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Femme féérique
15/04/2006 17:03

Femme féerique
Les yeux fatigués posés sur cet infini Qui court plus loin que tous les regards Interminable attente au coin du hasard Redoutable sentence et ailleurs fleuris
Courage et espoir voguent et se perdent Dans cette muette existence de terre et d’eau Jadis source de recueil où tu déversais tes maux Monde utopique aux caresses du vent douces et tièdes
Quand la croyance est vaine et éphémère Que le temps passe et le corps ne suit plus Quand la vie est lasse et le cœur éperdu Que plus rien n’adoucit ni les yeux de la mer
Elle est là, la demoiselle, sur l’autre rive Elle garde confiance, conviction, foi, espérance Pour qu’à nouveau sa fée au vent se balance Tournoyant en riant des cieux aux couleurs vives
Quand la croyance est vaine et éphémère Que le temps passe et le corps ne suit plus Quand la vie est lasse et le cœur éperdu Que plus rien n’adoucit ni les yeux de la mer
Ta marraine se glisse, un peu bohème Dans la « blanche dentelle de l’immensité sauvage » Et vient caresser ta main de tendresse non volage Sereine écume transportant mes je t’aime…
(Auteur inconnu)
Commentaire de venus67 (18/04/2006 11:23) :
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