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Libres
19/04/2006 22:07
Auteur Anonyme
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Rire , c’est risquer de paraître idiot . Pleurer , c’est risquer de paraître sentimental . Aller vers quelqu’un , c’est risquer de s’engager . Exposer ses sentiments , c’est risquer de les perdre . Aimer , c’est risquer de ne pas être aimé en retour . Vivre , c’est risquer de mourir . Espérer , c’est risquer de désespérer . Essayer , c’est risquer d’échouer . Mais il faut prendre des risques Car le plus grand danger dans la vie , C’est de ne rien risquer du tout . Celui qui ne risque rien , Ne fait rien , n’a rien , n’est rien . Il peut éviter la souffrance et la tristesse Mais il n’apprendra rien , ne ressent rien , Ne peut ni changer , ni se développer , Ne peut aimer , ni vivre . Enchaîné par sa certitude , Il devient esclave , Il abandonne sa liberté . Seuls ceux qui risquent sont libres . 
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Phénix
19/04/2006 21:06
Paul Eluard
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Je suis le dernier sur ta route Le dernier printemps la dernière neige Le dernier combat pour ne pas mourir Et nous voici plus bas et plus haut que jamais. Il y a de tout dans notre bûcher Des pommes de pin des sarments Mais aussi des fleurs plus fortes que l'eau De la boue et de la rosée, La flamme est sous nos pieds la flamme nous couronne A nos pieds des insectes des oiseaux des hommes Vont s'envoler Ceux qui volent vont se poser. Le ciel est clair la terre est sombre Mais la fumée s’en va au ciel La ciel a perdu tous ces feux. La flamme est restée sur la terre La flamme est la nuée du cœur Et toutes les branches du sang Elle chante notre air Elle dissipe la buée de notre hiver. Nocturne et en horreur a flambé le chagrin Les cendres ont fleuri en joie et en beauté Nous tournons toujours le dos au couchant Tout a la couleur de l’aurore. 
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Commentaire de hirondelle (19/04/2006 21:50) :
waouh merci bcp t un ange pour ce papillon j'adore bisous
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Commentaire de leboroberto (19/04/2006 22:04) :
bonsoir petite fée,je vais voir si
kitty veut monter car elle est a la tv bises
http://leboroberto.vip-blog.com
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Petit poème pour enfant
17/04/2006 20:47

Pour devenir une sorcière de Jacqueline Moreau
A l'école des sorcières On apprend les mauvaises manières D'abord ne jamais dire pardon Etre méchant et polisson S'amuser de la peur des gens Puis détester tous les enfants
A l'école des sorcières On joue dehors dans les cimetières D'abord à saute-crapaud Ou bien au jeu des gros mots Puis on s'habille de noir Et l'on ne sort que le soir
A l'école des sorcières On retient des formules entières D'abord des mots très rigolos Comme "chilbernique" et "carlingot" Puis de vraies formules magiques Et là il faut que l'on s'applique.
Commentaire de leboroberto (17/04/2006 22:34) :
a l'ecole des sorciere on ne veut pas du boroberto car il etait
tres sage (heu)je crois bises et tu as vu je vais etre un ange je mets des
coms mdr
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Commentaire de ptitepuce2807 (18/04/2006 10:56) :
il est tres beau ce petit poeme bravo c geniale! j espere que tu vas bien
ma belle! je te fais de gros bisous

http://ptitepuce2807.vip-blog.com
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Commentaire de kitty (18/04/2006 11:27) :
 bonjour tite fee, j'aime bien le poème mais
j'adore l'image elle est splendide bisous
http://kitty.vip-blog.com
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Commentaire de desto67 (18/04/2006 17:18) :
bonne semaine a toi bisouxxx géniale ce texte hihihih les ptits adore
http://desto67.vip-blog.com
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Femme féérique
15/04/2006 17:03

Femme féerique
Les yeux fatigués posés sur cet infini Qui court plus loin que tous les regards Interminable attente au coin du hasard Redoutable sentence et ailleurs fleuris
Courage et espoir voguent et se perdent Dans cette muette existence de terre et d’eau Jadis source de recueil où tu déversais tes maux Monde utopique aux caresses du vent douces et tièdes
Quand la croyance est vaine et éphémère Que le temps passe et le corps ne suit plus Quand la vie est lasse et le cœur éperdu Que plus rien n’adoucit ni les yeux de la mer
Elle est là, la demoiselle, sur l’autre rive Elle garde confiance, conviction, foi, espérance Pour qu’à nouveau sa fée au vent se balance Tournoyant en riant des cieux aux couleurs vives
Quand la croyance est vaine et éphémère Que le temps passe et le corps ne suit plus Quand la vie est lasse et le cœur éperdu Que plus rien n’adoucit ni les yeux de la mer
Ta marraine se glisse, un peu bohème Dans la « blanche dentelle de l’immensité sauvage » Et vient caresser ta main de tendresse non volage Sereine écume transportant mes je t’aime…
(Auteur inconnu)
Commentaire de venus67 (18/04/2006 11:23) :
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A Pâques
14/04/2006 19:03
Poème de Emile VERHAEREN
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Frère Jacques, frère Jacques, Réveille-toi de ton sommeil d'hiver Les fins taillis sont déjà verts Et nous voici au temps de Pâques, Frère Jacques. Au coin du bois morne et blêmi Où ton grand corps s'est endormi Depuis l'automne, L'aveugle et vacillant brouillard, Sur les grand-routes du hasard, S'est promené, longtemps, par les champs monotones ; Et les chênes aux rameaux noirs Tordus de vent farouche Ont laissé choir, De soir en soir, Leur feuillage d'or mort sur les bords de ta couche. Frère Jacques, Il a neigé durant des mois Et sur tes mains, et sur tes doigts Pleins de gerçures ; Il a neigé, il a givré, Sur ton chef pâle et tonsuré Et dans les plis décolorés De ta robe de bure. La torpide saison est comme entrée en toi Avec son deuil et son effroi, Et sa bise sournoise et son gel volontaire ; Et telle est la lourdeur de ton vieux front lassé Et l'immobilité de tes deux bras croisés, Qu'on les dirait d'un mort qui repose sous terre. Frère Jacques, Hier au matin, malgré le froid, Deux jonquilles, trois anémones Ont soulevé leurs pétales roses ou jaunes Vers toi, Et la mésange à tête blanche, Fragile et preste, a sautillé Sur la branche de cornouiller Qui vers ton large lit de feuillages mouillés Se penche. Et tu dors, et tu dors toujours, Au coin du bois profond et sourd, Bien que s'en viennent les abeilles Bourdonner jusqu'au soir à tes closes oreilles Et que l'on voie en tourbillons Rôder sur ta barbe rigide Un couple clair et rapide De papillons. Pourtant, voici qu'à travers ton somme Tu as surpris, dès l'aube, s'en aller Le cortège bariolé Des cent cloches qui vont à Rome ; Et, leurs clochers restant Muets et hésitants Durant ces trois longs jours et d'angoisse et d'absence, Tu t'éveilles en écoutant Régner de l'un à l'autre bout des champs Le silence. Et secouant alors De ton pesant manteau que les ronces festonnent Les glaçons de l'hiver et les brumes d'automne, Frère Jacques, tu sonnes D'un bras si rude et fort Que tout se hâte aux prés et s'enfièvre aux collines A l'appel clair de tes matines. Et du bout d'un verger le coucou te répond ; Et l'insecte reluit de broussaille en broussaille ; Et les sèves sous terre immensément tressaillent ; Et les frondaisons d'or se propagent et font Que leur ombre s'incline aux vieux murs des chaumières ; Et le travail surgit innombrable et puissant ; Et le vent semble fait de mouvante lumière Pour frôler le bouton d'une rose trémière Et le front hérissé d'un pâle épi naissant. Frère Jacques, frère Jacques Combien la vie entière à confiance en toi ; Et comme l'oiseau chante au faîte de mon toit ; Frère Jacques, frère Jacques, Rude et vaillant carillonneur de Pâques.
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Commentaire de jajou (14/04/2006 19:46) :
bisous
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